L’attractivité du Grand Sud se confirme en ce printemps 2019 avec toujours de fortes hausses des prix des logements neufs, même si quelques grandes villes profitent d’un certain répit depuis six mois. Tour d’horizon des prix de l’immobilier neuf dans 20 villes du Grand Sud.
Les prix de l’immobilier neuf continuent de progresser dans deux villes sur trois dans le Grand Sud lors des six derniers mois. En partenariat avec l’émission « Les Chasseurs Immo » et Sud Radio, Trouver-un-logement-neuf.com, spécialiste de l’immobilier neuf sur Internet, publie un nouveau baromètre dédié à une sélection de 20 villes du Grand Sud, de Bordeaux à Nice.
Une édition printanière qui montre une nouvelle forte hausse sur le prix du trois-pièces, surface de référence, comme à Marseille et dans deux-tiers des villes sélectionnées. C’était dans trois-quarts des localités à l’automne dernier. Pourtant, les hausses semblent aussi plus fortes dans les villes où cela progresse, au-delà des 8 % dans 7 villes, tandis que les corrections à la baisse sont plutôt légères.
Ces villes où cela progresse toujours beaucoup
Elles faisaient déjà partie des villes où cela augmentait beaucoup à l’automne dernier lors du dernier baromètre et elles enregistrent de nouveau de fortes progressions. Exemples à Antibes, Sète, Bordeaux, Nice, Pau, Biarritz… Ainsi, à Bordeaux, le prix moyen d’un trois-pièces dépasse de nouveau les 300 000 €. Sète, ville secondaire du Languedoc, qui profite de sa proximité avec Montpellier et donc d’un marché de report, enregistre une nouvelle hausse de plus de 11 % à 237 000 € le T3.
Une relative accalmie dans certaines villes attractives
Quelques villes continuent de voir leur prix diminuer comme Avignon et Arcachon dans deux registres différents : 172 000 € pour un trois-pièces à Avignon, ville toujours plus abordable, tandis que la chute est plus forte à Arcachon : au-delà des 13 % en six mois, mais toujours onéreuse, à plus de 352 000 € le T3.
Autre scénario : une certaine accalmie. Après de fortes hausses, les légères diminutions enregistrées ces six derniers mois à Montpellier, Bayonne, Aix-en-Provence, Nîmes ou encore Toulon et Fréjus ne sont qu’un ralentissement des prix sur des marchés qui restent dynamiques, où l’on construit beaucoup. Exemple à Montpellier après une hausse de 10 % sur un an, les prix diminuent d’environ - 4 % ces six derniers mois à près de 244 000 € le T3. Des corrections, certainement passagères, qui pourraient du coup séduire les investisseurs.
Qui est le plus cher/moins cher du Grand Sud ?
Pour le prix d’un appartement neuf à Biarritz, on peut presque en acheter trois à Perpignan. Perpignan devient en effet la ville la plus abordable de ce palmarès, pendant que désormais à Pau, les prix s’envolent de + 22 % pour un trois-pièces à presque 200 000 €.
L’exception cannoise. Comme toujours, les prix des logements neufs fluctuent beaucoup à Cannes, selon la commercialisation d’opérations d’exception, avec des trois-pièces au-delà du million d’euros, comme c’est le cas actuellement. D’où la hausse de + 42 % en six mois pour un prix moyen de 605 000 €. Mais on y trouve aussi des logements neufs beaucoup plus abordables à moins de 300 000 €.
L’immobilier neuf à Marseille fait le grand écart
Fini le « Marseille bashing » ? C’est la question qui se pose alors que les prix de l’immobilier neuf dans la capitale des Bouches-du-Rhône progresse fort ces derniers mois : près de + 10 % en six mois. Le prix moyen d’un trois-pièces a augmenté de plus de 23 000 € pour atteindre 255 000 €. La construction neuve est en effet très dynamique avec plus
de 140 programmes neufs en commercialisation, plus qu’à Toulouse, c’est dire !
Preuve de ce dynamisme : le 8ème arrondissement, le plus cher de la ville, au-delà des 340 000 € pour un trois-pièces en moyenne et plus de 25 opérations commercialisées sur Trouver-un-logement-neuf.com. Cela représente une augmentation de prix de 20 % en seulement six mois. Même tendance dans les 6ème, 9ème et 12ème arrondissements, avec des hausses et des prix plus mesurés, autour des 250 000 € en moyenne.
En revanche, on trouve aussi des arrondissements avec des prix moyens sous les 200 000 € comme le 3ème et 10ème arrondissement. Les 14ème et 15ème arrondissements restent également peu chers, malgré des augmentations fortes, au-delà des + 7 % en six mois, mais avec moins d’une demi-douzaine d’opérations en cours. Le 15ème est le plus abordable à moins de 157 000 € le T3.
A noter le fort recul enregistré principalement dans les arrondissements concernés par Euroméditerranée : - 16 % dans le 2ème arrondissement, - 6 % dans le 3ème en six mois.
En conclusion, même si on constate une certaine temporalisation de l’évolution des prix de l’immobilier neuf dans quelques grandes villes du sud, la tendance reste toujours à la hausse globale des prix dans ce Grand Sud, tiré nouvellement par Marseille, qui restait en retrait jusqu’ici de ce dynamisme.
« Pour des villes secondaires comme Perpignan ou Avignon, plus isolées géographiquement, les prix restent stables à des niveaux bas comparés aux métropoles les plus proches. On note une exception avec Pau qui voit les prix du neuf s’envoler de plus de 22 %. A Marseille, nous observons une très forte poussée des prix dans presque tous les arrondissements, y compris dans ceux situés dans les quartiers Nord de la cité phocéenne », analyse Marc Ezrati, producteur des Chasseurs Immo Sud Radio
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