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Le nouveau quartier Faubourg Malepère de Toulouse en préparation

Toulouse Métropole lance officiellement l’opération d’aménagement du Faubourg Malepère, pour urbaniser 113 hectares au sud-est de Toulouse et construire 6 700 logements neufs lors des 20 prochaines années. Présentation.
Après Borderouge ou La Cartoucherie..., le lancement d’un mois d’enquête publique marque le début concret de la ZAC Malepère-Marcaissonne de Toulouse. Au sud-est de la ville rose, en limite de la commune de Saint-Orens-de-Gameville, la Zone d’Aménagement Concerté du Faubourg Malepère doit se développer sur une étendue d’environ 113 hectares durant minimum 20 ans.
Objectif : accompagner le développement de ce périmètre partiellement urbanisé et en contact avec des zones pavillonnaires et des pôles économiques de l’agglomération, en faisant émerger un véritable faubourg à vocation résidentielle et familiale le long des routes de Revel et de Labège.
Tout en préservant les espaces et paysagers existants, il s’agit pour l’aménageur Oppidea, de créer un quartier à part entière associant habitat neuf, commerces de proximité et équipements publics, assurant une transition douce, maîtrisée et séquencée dans le temps, entre Toulouse et les communes de Saint-Orens-de-Gameville, Quint-Fonsegrives et Labège.
6 700 logements neufs au sud-est de Toulouse
Concrètement, Toulouse Métropole, avec l’aménageur Oppidea et les urbanistes des Ateliers Lion/Safège, envisage un programme global prévisionnel qui prévoit, sur un périmètre à maîtrise foncière partielle, l’accueil de nouvelles constructions, sur la durée totale de l’opération soit 22 ans et sur une surface d’environ 23 hectares dédiée à la création de 6 700 nouveaux logements et à la création de 19 000 m² de surface plancher d’équipements de superstructures : groupe scolaire, crèche, salle polyvalente/gymnase, centre socio-culturel, espace senior... Le groupe scolaire est même déjà lancé.
L’aménagement d’infrastructures : espaces publics, voiries et réseaux, représentera environ 24 hectares ; la valorisation du bois de l’Hers et du parc de la Marcaissonne, ainsi que la création d’espaces verts dépasseront les 50 % du périmètre total de la ZAC, soit environ 62 hectares. L’intégration du bâti existant représentera environ 4 hectares.
Parmi les lignes directrices que se fixent la métropole toulousaine pour cette ZAC, on peut noter l’objectif de construire 30 % de logements sociaux, mais aussi de chercher à mixer les formes d’habitat : logement individuel, intermédiaire et collectif, tout en dotant le secteur d’équipements publics et de polarités de proximité, en cohérence avec les transports en commun.
