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Changement de cap : les nouvelles envies de déménagement des Français après la crise

Découvrez les aspirations de déménagement des Français post-Covid. L'étude d'Empruntis révèle les régions et les changements d'attitude face à la mobilité. Que ce soit pour acheter une résidence principale ou secondaire, des destinations inattendues gagnent en attractivité, tandis que d'autres voient leurs charmes s'estomper.



Diaporama

Auvergne-Rhône-Alpes 
1 : Lyon =
2 : Villeurbanne =
3 : Annecy + 4 p
4 : Grenoble - 1 p
5 : Clermont-Ferrand =
6 : Annemasse + 4 p
7 : Thonon-les-Bains + 4 p
8 : Saint-Etienne + 1 p
9 : Bourgoin-Jallieu + 7 p
10 : Valence - 6 p
Grâce à sa proximité avec la frontière suisse, c'est toute la Haute-Savoie qui bénéficie d'un attrait pour les acheteurs immobiliers, à l'image d'Annecy qui gagne 4 places dans sa région pour se positionner sur le podium des villes les plus attractives d'Auvergne-Rhône-Alpes.
Bretagne 
1 : Rennes =
2 : Brest + 1 p
3 : Quimper - 1 p
4 : Saint-Brieuc =
5 : Vannes =
6 : Saint-Malo + 1 p
7 : Lorient - 1 p
8 : Lannion + 1 p
9 : Morlaix + 1 p
10 : Landivisiau : entrée
Si Rennes reste la ville la plus attractive de Bretagne, les mouvements sont à la marge pour les autres localités du Top 10. A noter l'entrée de la commune du Finistère, Landivisiau en 10e place.
Grand Est
1 : Reims + 1 p
2 : Strasbourg : - 1 p
3 : Troyes + 5 p
4 : Metz - 1 p
5 : Nancy =
6 : Mulhouse =
7 : Charleville-Mézieres + 4 p
8 : Châlons-en-Champagne + 2 p
9 : Colmar : - 2 p
10 : Thionville - 6 p
Surprise dans le classement des villes attractives du Grand Est, Reims chipe la première place à Strasbourg dans ce Top 10. A souligner également la belle et surprenante remontée de la ville de Troyes dans l'Aube. Deux villes qui profitent certainement de prix immobiliers plus doux, associés à une belle qualité de vie pour séduire les acheteurs.
Hauts de France
1 : Amiens =
2 : Lille =
3 : Tourcoing =
4 : Douai + 3 p
5 : Creil : entrée
6 : Roubaix : + 3 p
7 : Beauvais : - 3 p
8 : Wattrelos : entrée
9 : Calais : - 4 p
10 : Arras = 
Pas de changement sur le podium des villes qui sont les plus plébiscitées par les acheteurs immobiliers dans la région des Hauts-de-France. Amiens conserve la tête devant Lille et Tourcoing. A noter les belles remontées de Douai et Roubaix.
Ile de France
1 : Paris =
2 : Noisy-le-Grand + 4 p
3 : Colombes - 1 p
4 : Asnières-sur-Seine + 1 p
5 : Argenteuil - 2 p
6 : Meaux - 2 p
7 : Evry =
8 : Antony : entrée
9 : Versailles : entrée
10 : Aulnay-sous-Bois : entrée
Même si l'attractivité de la région Ile-de-France pour les projets immobiliers varie davantage selon l'âge, des villes tirent leur épingle du jeu comme la surprise Noisy-le-Grand qui gagne quatre places dans ce Top 10. A voir les entrées d'Antony, Versailles et Aulnay-sous-Bois.
Normandie 
1 : Le Havre =
2 : Rouen =
3 : Caen =
4 : Cherbourg-Octeville =
5 : Evreux =
6 : Saint-Lô =
7 : Lisieux : entrée
8 : Bernay : + 2 p
9 : Vernon =
10 : Equeurdreville-Hainneville : entrée
A l'image du Havre qui conserve sa première position, c'est le statu quo dans la région Normandie. L'intérêt pour 7 localités sur 10 ne change pas. A noter les entrées de Lisieux et de Equeurdreville-Hainneville, qui se situe dans la périphérie de Cherbourg et qui profite de son dynamisme.
Nouvelle-Aquitaine
1 : Bordeaux =
2 : Poitiers =
3 : Angoulême =
4 : Brive-la-Gaillarde - 1 p
5 : Mérignac + 4 p
6 : Limoges - 2 p
7 : La Rochelle =
8 : Pau - 3 p
9 : Chatellerault + 1 p
10 : Périgueux : entrée
Si le podium reste identique dans la région Nouvelle-Aquitaine, Bordeaux conservant la tête des villes choisies pour déménager, Mérignac dans sa périphérie continue d'attirer les acquéreurs.
Occitanie
1 : Toulouse =
2 : Montpellier =
3 : Perpignan + 1 p
4 : Nîmes - 1 p
5 : Tarbes + 5 p
6 : Béziers - 1 p
7 : Carcassonne : entrée
8 : Alès : entrée
9 : Montauban : entrée
10 : Narbonne - 3 p
Si Toulouse conserve son avantage sur Montpellier, ça bouge dans le reste du Top 10 des villes choisies pour un achat immobilier en Occitanie. Perpignan grimpe sur le podium mais surtout Tarbes gagne 5 places. A souligner les entrées de Carcassonne, Alès et Montauban. 
Pays de Loire
1 : Nantes =
2 : Le Mans =
3 : Angers + 1 p
4 : Cholet + 1 p
5 : Laval - 1 p
6 : La Roche-sur-Yon + 2 p
7 : Saint-Nazaire - 1 p
8 : Saint Jean-de-Monts + 1 p
9 : Saumur : entrée
10 : Saint-Herblain - 3 p
Si Nantes et Le Mans restent les plus réclamées par les acheteurs immobiliers dans les Pays de Loire, Angers et Cholet dans le Maine-et-Loire parviennent à bien se positionner dans l'intérêt des acquéreurs. A souligner la belle percée de La Roche-sur-Yon en Vendée qui, grâce à un bassin d'emplois très dynamique, attire de nouveaux projets immobiliers.
PACA
1 : Marseille =
2 : Nice =
3 : Toulon =
4 : Aix-en-Provence =
5 : Istres : entrée
6 : Aubagne : entrée
7 : Martigues : entrée
8 : Avignon : entrée
9 : Fréjus : entrée
10 : Arles - 4 p
A l'image d'Avignon, plusieurs villes de PACA font leur entrée dans ce Top 10 des villes qui portent davantage de projets immobiliers ces derniers mois, bien que Marseille, Nice, Toulon et Aix-en-Provence conservent leurs positions en tête de classement.
Le département des Bouches-du-Rhône devient le plus attractif, hors IDF, devant le Nord, stable et la Haute-Savoie qui gagne 5 places. © Shutterstock

Tags : Achat immobilier, zone géographique, Empruntis


Alors que la rentrée se profile, de nombreux Français contemplent peut-être l'idée d'une nouvelle vie ailleurs. C'est l'occasion de se pencher sur les régions où les Français rêvent d'acheter et de déménager, et surtout d'analyser si ces rêves ont évolué depuis la crise sanitaire liée au Covid-19. Récemment, le courtier Empruntis a ainsi étudié les tendances des aspirations des Français en matière de déménagement. Où veulent acheter les Français ? Eléments de réponses avec cette étude exclusive d’Empruntis. Découvrez aussi en marge notre diaporama des villes les plus demandées par les acquéreurs, région par région.

 

Quelles sont les villes les plus demandées par les Français ?


L'étude réalisée par le courtier Empruntis s'est appuyée sur une analyse de plus de 600 000 dossiers de financement pris en compte sur une période allant de janvier 2019 à juin 2023, sans appliquer de filtre de finançabilité, tant pour des projets d'achat de résidences principales que secondaires. Les évolutions ont été calculées en comparant la période post-covid (mars 2021 à juin 2023) à la période précédant la crise (janvier 2019 à mars 2020). 

 

Achat immobilier : y-a-t-il eu un changement avant et après la crise sanitaire ?

 

Contrairement aux spéculations d'une grande migration vers des régions plus éloignées, il apparaît que la majorité des ménages français restent pragmatiques et les intentions de déménagement vers de nouvelles régions restent relativement faibles. L'étude révèle toutefois que bien que la grande migration tant attendue n'ait pas eu lieu, les envies de déménagement demeurent présentes. Environ 12 % des acheteurs potentiels envisagent de changer de région, et 24 % pensent à changer de département. Une évolution significative a tout de même été observée : le pourcentage d'acheteurs intéressés par d'autres régions a augmenté progressivement au cours des dernières années, passant de 7 % en 2015 à 12 % aujourd'hui, avec une accélération depuis la crise sanitaire.
Les trois régions les plus susceptibles d'être quittées restent inchangées : l'Ile-de-France, le Centre-Val de Loire et la Bourgogne-Franche-Comté. Cependant, les intentions de départ du Centre-Val de Loire ont connu une augmentation notable depuis la crise, passant de 17 % à 19,8 %. En revanche, la Bretagne, autrefois stable, a enregistré une hausse marquée des intentions de départ après la crise.
Les régions les plus attractives semblent être en constante évolution, avec des variations en fonction de l'âge des individus. L'Ile-de-France reste en tête avec 27 % des intentions d'achat post-crise, tandis que la région Auvergne-Rhône-Alpes conserve sa place mais semble se stabiliser. La région Grand Est a également connu une progression significative dans ses intentions d'achat.
Les désirs de mobilité varient en fonction de l'âge. Les moins de 30 ans ont vu leurs envies de mobilité augmenter après la crise, passant de 6,8 % à 8,8 %. En revanche, la part des intentions de mobilité s'est légèrement infléchie chez les 50 ans et plus. A noter que la proximité avec l'Ile-de-France semble être un facteur de départ, indépendamment de l'âge.

 

Où les Français rêvent-ils d’acheter à l’étranger ?

 

L'étude révèle également que les intentions de déménagement ne se limitent pas au territoire national. Avant la crise sanitaire, la Belgique occupait la première place dans les intentions d'achat des Français résidant en France métropolitaine. Cependant, cette position a été cédée à l'Espagne après la crise. L'Allemagne et l'Angleterre ont également fait leur entrée dans le top 5 des destinations préférées des Français pour un achat à l'étranger, aux dépens de l'Italie et de la Grèce.
L'enquête d'Empruntis offre un aperçu intéressant des évolutions dans les aspirations de déménagement des Français avant et après la crise sanitaire. Alors que les intentions de départ demeurent relativement stables, la crise a entraîné des changements significatifs dans les régions et les départements les plus attractifs, même si la mobilité reste une affaire complexe, influencée par des facteurs tels que l'âge, la situation géographique actuelle et les conditions économiques. Ainsi, la recherche d'un meilleur équilibre entre le cadre de vie et les opportunités d'emploi semble dicter ces choix. Les régions côtières et montagneuses, ainsi que les destinations à l'étranger, continuent de susciter un grand intérêt.