L’investisseur Catella et le bureau d’études Elithis vont construire deux tours de logements neufs à énergie positive à Dijon et Saint-Etienne. Objectif : 50 tours résidentielles à énergie positive en Europe d’ici 2030.
L’objectif de la plateforme européenne d’investissement Catella et le bureau d’études Elithis : construire une cinquantaine de tours de logements neufs à énergie positive d’ici 2030 dans toute l’Europe et cela commence par deux projets immobiliers à Dijon et Saint-Etienne.
En effet, les deux villes de l’hexagone sont les premières métropoles à s’engager dans la réalisation de tours résidentielles à haute efficacité énergétique et environnementale. Cela se déroule dans le cadre du programme d’investissement paneuropéen de 2 milliards d’euros lancé par Catella Residential Investment Management, basé à Berlin et la société française de conseil et d’ingénierie du bâtiment, Elithis. Elithis, pionnier en la matière a déjà réalisé deux tours de ce type, la première à Dijon, la seconde, la tour Danube, à Strasbourg.
Logement écologique : permis de construire accordés
Première étape de ce vaste plan d’investissement dans l’immobilier écologique : l’obtention des permis de construire pour ces deux tours résidentielles à Dijon et Saint-Etienne. Cinq autres projets de tours écologiques sont d’ores et déjà prévus ailleurs en France.
Du logement neuf écologique à Dijon et Saint-Etienne
La nouvelle tour Elithis à Dijon aura une superficie totale d’environ 5 000 m², tout comme la tour de Saint-Etienne. Les deux immeubles neufs seront situés près des transports en commun et à proximité des gares TGV.
Imaginée par les architectes d’Arte Charpentier, la Nouvelle Tour Elithis Arsenal à Dijon « NTEA » sera construite avenue Jean Jaurès, à la jonction du centre-ville et du quartier Arsenal, avec des boutiques et des écoles à proximité. « Dijon, capitale de la Bourgogne avec plus de 150 000 habitants, dispose d’une forte économie industrielle et agricole locale et la demande de logements abordables est énorme », décrit l’investisseur Catella.
« Avec un tissu économique industriel fortement développé », stipule Catella, Saint-Etienne, où la Tour Elithis de Saint-Etienne « TESE », par l’architecte PPX, sera construite à l’angle de la rue Cugnot et de la rue du Sergent Rivière dans le quartier Châteaucreux, qui relie le centre-ville et le secteur manufacturier. Ce quartier abrite des commerces, des écoles et des universités.
Les atouts de ces immeubles neufs écologiques
Les tours résidentielles à énergie positive permettront à une famille française moyenne d’économiser environ 1 600 € par an sur les factures d’énergie. La technologie employée dans les bâtiments : panneaux photovoltaïques et conception bioclimatique visant à protéger l’environnement et les ressources naturelles, rend l’énergie positive dès le départ.
Elithis a déjà mesurée cette technologie dans sa première tour construite à Dijon en 2009, et cet immeuble de bureaux surpasse toujours les exigences réglementaires des différents labels, couvrant environ 77 % de ses besoins énergétiques. Depuis, dans la ville française de Strasbourg, Elithis a livré en 2018 et en première mondiale, la Tour Elithis Danube, une tour cette fois-ci à usage résidentiel, conjuguant énergie positive et coût maîtrisé.
Autre atout de ces deux nouveaux projets : leur possible reconversion et des coûts de construction annoncés comme « pas plus élevés que pour une tour résidentielle standard », a précisé Michael Fink, directeur général de Catella Residential Investment Management.
50 tours de logements neufs à énergie positive prévues
Si des retards sont à attendre en raison de la pandémie de coronavirus, Catella et Elithis se sont dits « convaincus que ce type de bâtiment est la voie à suivre, en particulier en ces temps de crise où les revenus des ménages sont sous pression. Nos tours à énergie positive sont conçues pour être à l’épreuve de l’avenir et nous nous préparons déjà à en construire beaucoup plus ».
Les deux partenaires auraient en effet déjà identifié plus de 30 sites complémentaires en France, sur un total de 50 projets prévus dans les grands centres urbains du pays. D’autres villes européennes suivront en 2021 dans le cadre d’une stratégie visant à construire 50 tours résidentielles à énergie positive dans les 10 prochaines années sur le marché européen.