Ile de Nantes : un nouveau plan guide pour le sud-ouest, entre nature, mixité et co-construction
Avec 2 100 logements et un parc de 10 ha, Nantes transforme son île en laboratoire d’urbanisme écologique et social. Un virage stratégique pour l’immobilier neuf sur le sud-ouest de l’île de Nantes jusqu’en 2032.
Avec 2 100 logements et un parc de 10 ha, Nantes transforme son île en laboratoire d’urbanisme écologique et social. Un virage stratégique pour l’immobilier neuf sur le sud-ouest de l’île de Nantes jusqu’en 2032.
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Le sud-ouest de l'île de Nantes s'apprête à écrire une nouvelle page de son histoire urbaine. Cet été, Nantes Métropole et la Samoa ont levé le voile sur le nouveau plan guide qui orientera, jusqu'en 2032, les futures transformations de cette partie stratégique du territoire insulaire. Signée par la paysagiste-urbaniste Sylvanie Grée, à la tête du groupement D'ICI LÀ, cette feuille de route donne le ton : plus de nature, un habitat inclusif, des équipements publics bien ancrés dans leur environnement, et surtout, une large place donnée à la concertation citoyenne. Focus sur ce futur de l'immobilier neuf à Nantes.
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Un quartier résidentiel aux ambitions métropolitaines avec au moins 1 500 logements neufs
Au coeur de ce projet urbain de l'Ile-de-Nantes, l'émergence d'un nouveau quartier de vie jouxtant un parc de 10 hectares en bord de Loire. Ce quartier comptera entre 1 500 et 2 100 logements, dont 55 % seront sociaux ou accessibles, dans une logique assumée de mixité et de solidarité. La programmation prévoit également 25 000 m² d'équipements publics, ainsi que des espaces dédiés aux commerces, aux services et à l'activité tertiaire.
Prolongement naturel du quartier République, ce secteur bénéficiera d'une connectivité renforcée vers des pôles métropolitains majeurs tels que le centre-ville, le CHU, le Solilab ou encore le MIN. L'urbanisme du lieu se distinguera par des formes variées allant du logement collectif à la maison de ville, un fort recours au réemploi des matériaux, des espaces publics ajustables selon les saisons, et un engagement fort en faveur de la pleine terre et des mobilités douces.
Un parc de 10 hectares comme nouvelle respiration urbaine
Mais c'est sans doute le grand parc bordant la Loire qui constituera le coeur battant de cette transformation. Véritable « rendez-vous avec l'océan », selon les mots de l'équipe de conception, ce parc de pleine terre s'étendra en continuité depuis le boulevard Simone Veil jusqu'à la pointe ouest de l'île. Pensé comme un lieu à double échelle : métropolitaine et de proximité, il accueillera aussi bien les riverains que les visiteurs, avec des prairies humides nourries par la Loire, et des vues dégagées sur l'estuaire.
« Le défi de cette première version du plan guide est de préparer le futur, en portant massivement non seulement les enjeux d'atténuation climatique mais également ceux de l'adaptation et de la régénération, à travers une alliance avec le vivant », détaille Sylvanie Grée.
L'objectif est clair : livrer une grande partie du parc à l'horizon 2030, dans un esprit de complémentarité avec le parc des Chantiers et le quai des Antilles, pour former une trame verte et bleue cohérente.
Autour de ce noyau central, d'autres espaces publics sont repensés. Le Quai Wilson, au pied du nouveau CHU, fera l'objet d'une renaturation profonde sur 2 hectares, avec 250 arbres plantés et la création de promenades végétalisées, conçues en concertation avec soignants, usagers, riverains et habitants de la métropole. Ce lien entre ville, hôpital et fleuve, pensé dans un souci d'apaisement, sera livré après la mise en service du CHU, prévue en 2028.
Les Jardins de l'Estuaire (8 ha) et le Jardin du Rail (2 ha), dont les travaux ont déjà démarré, viendront enrichir la continuité paysagère de l'ouest de l'île. Le premier, linéaire et accessible dès 2026, proposera jeux, sport et détente le long du boulevard de l'Estuaire. Le second prendra place sur un ancien site ferroviaire, avec une halle réhabilitée dédiée aux pratiques sportives libres et aux rencontres de quartier. À terme, cette trame verte formera une véritable colonne vertébrale reliant les différents secteurs urbanisés et les espaces naturels de l'île.
Une co-construction active avec les Nantais
Cette transformation du sud-ouest de l'île ne se veut pas seulement écologique : elle est aussi profondément démocratique. Dès mars 2025, une démarche de concertation inédite a été lancée, avant même le démarrage des études de maîtrise d'oeuvre. Plusieurs dispositifs ont été mobilisés : l'Assemblée de l'île (36 citoyens tirés au sort), des rencontres « aller-vers » sur le terrain, un espace de dialogue permanent (« La Perm' », qui ouvrira à la rentrée 2025), et un prototype grandeur nature baptisé le Jardin des Possibles.
« Ce qui m'a plu dans l'approche proposée, c'est d'aborder les priorités par rapport aux changements climatiques, et d'en faire un préalable », témoigne Aymeric, commerçant et habitant sur l'île, membre actif de cette assemblée citoyenne. « J'adore la proposition de dessin où le quai Wilson est conservé et laisse passer la Loire dessous. »
Les propositions citoyennes ont convergé vers deux axes majeurs pour le futur parc : la place importante de la nature sauvage, peu programmée, et une vocation pédagogique tournée vers la biodiversité et le vivant. Autant d'éléments qui nourrissent aujourd'hui le plan guide finalisé par l'équipe de Sylvanie Grée.
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Ce nouveau chapitre de l'île de Nantes s'inscrit dans la continuité de sa transformation engagée depuis les années 2000, tout en amorçant une « bifurcation écologique et sociale » assumée, selon les termes du Grand Débat « Fabrique de nos villes ». Une ambition rappelée par Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de la Métropole : « Ce projet reflète une ambition de solidarité et de mixité sociale en proposant des logements accessibles. Il incarne enfin la dynamique impulsée par le Grand Débat sur la Fabrique de la ville, vers une bifurcation écologique pour toutes et tous. »
Avec ses projets résidentiels de plusieurs centaines de logements neufs, sa grande trame verte en construction et son processus participatif exemplaire, le sud-ouest de l'île de Nantes veut illustrer un nouvel urbanisme plus résilient, inclusif et profondément humain.
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