Résidences secondaires : l'évasion rêvée à 1h30 de Paris
En quête de nature et de patrimoine, les Parisiens rêvent toujours d’un coin de campagne à 1h30 de la capitale. Entre forêts, villages charmants et télétravail, les résidences secondaires séduisent toujours plus. Maisons avec jardin et destinations phares font l’unanimité.
En quête de nature et de patrimoine, les Parisiens rêvent toujours d’un coin de campagne à 1h30 de la capitale. Entre forêts, villages charmants et télétravail, les résidences secondaires séduisent toujours plus. Maisons avec jardin et destinations phares font l’unanimité.
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Depuis la pandémie, le désir des Parisiens pour des résidences secondaires à proximité de la capitale ne faiblit pas. Accessible en moins de 90 minutes, les nouvelles aspirations des citadins témoignent d'un besoin croissant de déconnexion et de nature, à portée de main.
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Une envie de nature renforcée depuis la pandémie
L'essor du télétravail et le besoin de s'éloigner de l'effervescence urbaine ont incité de nombreux Parisiens à chercher un refuge à la campagne. Ces résidences secondaires situées à moins de 1h30 de Paris sont devenues un compromis parfait, avec tranquillité et facilité d'accès pour des séjours courts ou prolongés. En 2024, la demande pour ces biens a progressé de 11 %, signe d'un engouement toujours aussi fort pour ces havres de paix.
Les recherches des Parisiens se concentrent principalement sur cinq départements facilement accessibles depuis la capitale, selon une étude de Green-Acres :
1. Seine-et-Marne (77) : 21 % des recherches.
2. Oise (60) : 19 %.
3. Eure (27) : 10 %.
4. Yvelines (78) : 9 %.
5. Essonne (91) : 8 %.
La localisation est un critère clé, fortement influencée par la proximité des différentes « portes de Paris ». Rouen, par exemple, est plébiscitée par ceux vivant près de la Porte Maillot, tandis que Chantilly séduit les habitants situés à proximité de la Porte de la Chapelle.
Rouen, Chantilly, Giverny... les villes les plus recherchées pour une résidence secondaire près de Paris
Les Parisiens ne s'intéressent pas uniquement aux départements mais ciblent aussi des villes spécifiques, combinant patrimoine, nature et accessibilité. Parmi les destinations les plus populaires figurent :
- Rouen : une ville historique à 1h30 de la capitale, avec un riche patrimoine médiéval.
- Chantilly : connue pour son château et ses activités en plein air, située à seulement 50 minutes de Paris.
- Senlis et Coulommiers : des villes moyennes qui séduisent pour leur charme et leur cadre de vie.
- Fontainebleau et Compiègne : idéales pour les amateurs de nature, grâce à leurs forêts majestueuses.
- Giverny : célèbre pour ses paysages bucoliques et son lien avec Monet, parfaite pour une escapade.
D'autres petites localités comme Beaumont-du-Gâtinais ou Magny-en-Vexin attirent également les amateurs de tranquillité, grâce à leur cadre paisible et verdoyant. Les destinations comme Fontainebleau, Chantilly ou Giverny combinent nature et patrimoine culturel, répondant parfaitement aux attentes de ces nouveaux acquéreurs.
Prix, surface... quels critères pour investir dans une résidence secondaire ?
En matière de résidence secondaire, les franciliens recherchent principalement des maisons individuelles de 100 m² avec jardin, soit un cadre propice au ressourcement.
Le budget nécessaire pour une résidence secondaire près de Paris varie considérablement selon les départements. Si l'Yonne propose des maisons à partir de 221 000 €, il faut compter plus de 500 000 € dans l'Oise et jusqu'à 620 000 € dans les Yvelines. Cette disparité reflète l'attractivité de ces zones, particulièrement pour des ménages aisés, moins impactés par la hausse des taux d'intérêt. « Si certains secteurs restent accessibles pour des budgets de l'ordre de 230000 € à 400000 €, d'autres nécessitent des enveloppes bien plus conséquentes, parfois supérieures à 500000 € pour des biens proches de la capitale. Cette disparité traduit l'attractivité croissante des maisons secondaires dans les zones proches de Paris, portée par une demande soutenue. », analyse Benoît Galy, CEO de Green-acres.
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L'intérêt pour les résidences secondaires porté par de nouvelles aspirations
Le besoin d'espace, l'importance d'un cadre naturel et la possibilité de télétravailler transforment les résidences secondaires en véritables refuges. Au-delà de leur fonction de repli temporaire, elles sont perçues comme un investissement patrimonial, voire un futur lieu de retraite. De quoi soutenir l'intérêt pour ce type de biens secondaires et valoriser leur caractère patrimonial dans le temps.
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