Immobilier neuf à Paris : un marché sous tension malgré des besoins croissants
En 2025, le marché du logement neuf à Paris et en Ile-de-France navigue entre chute des mises en chantier, achat de foncier par les promoteurs et incertitudes politiques. Vers un marché encore fragile en 2026, malgré des besoins de logements toujours élevés.
En 2025, le marché du logement neuf à Paris et en Ile-de-France navigue entre chute des mises en chantier, achat de foncier par les promoteurs et incertitudes politiques. Vers un marché encore fragile en 2026, malgré des besoins de logements toujours élevés.
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Le marché de l'immobilier neuf à Paris et en Ile-de-France aborde la fin de l'année 2025 sur un diagnostic contrasté, entre repli de la production, fragilisation des acteurs et signaux d'amorce de reprise portés par l'ancien. Selon la FFB Ile-de-France, le bâtiment régional a généré 43,8 milliards d'euros en 2024, dont 18,9 milliards pour le neuf, répartis entre logements (8,3 milliards, majoritairement collectifs), bureaux, commerces et autres bâtiments non résidentiels.
Pourtant, la dynamique s'est nettement contractée : les mises en chantier ont chuté de 59 500 à 40 800 entre 2022 et 2025 : - 31 %, tandis que les autorisations reculent de 22 %, malgré un léger rebond de + 11,4 % entre 2024 et 2025. La fédération francilienne souligne un marché des locaux non résidentiels tout aussi erratique, avec un cycle « effondrement 2023 puis rebond 2024 et atonie 2025 ». L'emploi subit lui aussi une légère baisse de - 1,2 % et la fragilité des entreprises s'accroît : 3 438 défaillances, + 2,1 %.
Face à cette trajectoire, la profession alerte : « cette dynamique 2022-2025 appelle une réaction politique forte », en insistant sur la stabilité réglementaire, la sécurisation des financements et un pilotage cohérent de la rénovation.
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Des besoins de logements toujours massifs malgré le ralentissement du neuf
Malgré la contraction des mises en chantier, les besoins en logements restent considérables en Ile-de-France. Selon les estimations de la FFB IDF, la région devra construire en moyenne 81 320 logements par an entre 2026 et 2035, avec près de 48 500 logements annuels dans le Grand Paris. Les zones de grande couronne, comme Marne-la-Vallée, Saclay ou Cergy-Vexin, enregistrent entre 3 000 et 4 500 besoins annuels chacune. Ce déficit structurel souligne l'urgence de solutions pour concilier production neuve et rénovation du parc existant.
Immobilier neuf à Paris et en première couronne : stratégies d'adaptation et nouveaux comportements
Du côté des notaires du Grand Paris, certaines villes de première couronne, comme Saint-Ouen, profitent du marché de report parisien, permettant aux acquéreurs « d'acheter 1 ou 2 pièces supplémentaires mais avec un plafond de verre à 800 000 € environ ».
Si les promoteurs immobiliers reviennent sur l'achat de fonciers et de nouveaux terrains à bâtir, d'après les notaires, les échéances électorales pourraient retarder le lancement de ces projets de plusieurs années. Quand, dans le même temps, dans un contexte de budgets contraints des acheteurs, ils réduisent les surfaces, ce qui conduit les notaires à rappeler : « attention à la qualité d'usage et au confort de vie ».
Si l'ancien se redresse nettement en 2025, sans toutefois retrouver les niveaux record, le neuf à Paris et en Ile-de-France reste en quête de stabilité. La consolidation des volumes et la stabilisation des prix pourraient amorcer une meilleure fluidité en 2026, mais dans un environnement financier et politique encore très peu lisible.















