Le pouvoir d'achat dans l'immobilier neuf des Français en nette progression au printemps 2025. Dans un contexte où le marché immobilier français amorce un tournant, le dernier baromètre semestriel publié par Empruntis, en partenariat avec Trouver-un-logement-neuf.com, dresse un état des lieux encourageant du pouvoir d'achat des Français dans l'immobilier neuf. 
Baisse des taux d'intérêt, repli, voire stabilisation, des prix dans plusieurs grandes villes, soutien accru des banques : tous les indicateurs convergent vers un retour de la confiance, aussi bien pour les primo-accédants que pour les investisseurs.

Une embellie sur le front des taux et des prix des logements neufs

Depuis novembre 2024, les taux de crédit immobilier ont connu une baisse moyenne de 20 points de base dans les grandes agglomérations. À la mi-mai 2025, les taux sur 20 ans hors assurance s'établissent entre 3,30 % et 3,40 %, portés par une série de six baisses consécutives des taux directeurs décidées par la BCE. Cette détente monétaire a directement bénéficié au marché du crédit, rendant l'accès à la propriété plus aisé pour de nombreux ménages.
Côté prix, l'ajustement amorcé l'an dernier semble arriver à maturité. « Nous entrons vraisemblablement dans une phase de retournement du marché immobilier neuf en matière d'évolution des prix », analyse Céline Coletto, porte-parole de Trouver-un-logement-neuf.com. Si la moitié des grandes villes françaises enregistrent encore des baisses, l'ampleur des corrections se réduit. À l'inverse, certaines villes voient déjà les prix repartir à la hausse.

De Paris à Toulouse, des dynamiques locales contrastées

Les évolutions de prix dans les dix plus grandes villes françaises révèlent en effet une géographie du marché hétérogène. Paris, en particulier, surprend par un rebond spectaculaire : + 26 % en six mois, ramenant les prix à leurs niveaux d'il y a un an, à 869 000 € le T3, surface de référence de ce baromètre. À l'autre extrémité, Toulouse confirme son statut de grande ville la plus abordable avec un prix moyen sous les 300 000 € le trois-pièces, en baisse de 3,12 %.
D'autres métropoles affichent des tendances contrastées : Nice poursuit sa progression lente mais continue : + 1,07 %, Lille bondit de + 8,25 %, tandis que Lyon reste relativement stable autour des 400 000 € le T3, malgré une légère baisse au cours des six derniers mois : - 2,31 %. Dans des villes comme Nantes, Montpellier ou Marseille, les prix continuent de fléchir, même modestement, renforçant l'attractivité pour les acheteurs.

Pouvoir d'achat dans l'immobilier neuf : une nette amélioration

Les gains de pouvoir d'achat dans l'habitat neuf sont tangibles. Grâce à la baisse des taux et à la correction des prix, le budget mensuel nécessaire pour l'achat d'un T3 diminue dans six grandes villes sur dix. Les plus fortes baisses de mensualités sur 20 ans (hors assurance) concernent Lyon et Toulouse : - 4 %, avec respectivement 2 248 € et 1 671 €, suivies de Nantes et Montpellier : - 3 %, Marseille : - 2 % et Nice : - 1 %. À l'inverse, Paris affiche une flambée de + 33 %, avec une mensualité moyenne atteignant 4 973 €, reflet de sa reprise rapide.

Un contexte propice à l'achat, un moment clé pour se positionner

Dans ce climat favorable, les banques se montrent particulièrement volontaristes, combinant allongement des durées d'emprunt, offres dédiées aux primo-accédants et conditions de financement assouplies. Les politiques publiques renforcent cette dynamique, notamment via l'extension du PTZ à tout le territoire pour les logements neufs ou encore le nouveau LLI destiné aux investisseurs.
« Depuis le début de l'année, le marché immobilier montre des signes clairs de stabilisation. [...] Ce printemps marque le retour d'un climat de confiance pour les porteurs de projet », souligne Caroline Pasquereau, Directrice Marketing stratégique et communication du Groupe Empruntis. Face à une offre toujours insuffisante et à des prix qui pourraient repartir à la hausse dans les mois à venir, le moment semble opportun pour concrétiser un projet immobilier.
Malgré une reprise des prix dans certaines grandes villes, le pouvoir d'achat immobilier reste favorable, notamment pour ceux qui sauront profiter de la fenêtre actuelle. « Plus que jamais, c'est le moment d'en profiter car un manque d'offre se profile avec l'approche des élections municipales. La baisse des prix conjoncturelle ne pourra pas durer », prévient Céline Coletto.
Avec un alignement exceptionnel des conditions de financement, des prix attractifs dans plusieurs métropoles, et le soutien actif des pouvoirs publics, ce printemps 2025 s'impose comme un tournant stratégique pour les futurs propriétaires et investisseurs dans l'immobilier neuf.