L'immobilier reste profondément ancré dans les rêves et les projets des Français pour 2025, selon une enquête nationale menée par Bricks.co, plateforme d'investissement participatif immobilier. L'étude, réalisée auprès de 5 101 personnes, révèle des aspirations toujours bien ancrées dans la pierre, mais aussi des problématiques persistantes liées au contexte économique.

 

Un rêve d'accession à la propriété toujours vivant

 

Être propriétaire demeure un objectif central pour une large majorité des Français. Plus de 81 % des répondants considèrent l'acquisition d'un bien immobilier comme un rêve. Si 57 % ont déjà franchi le pas, 10 % espèrent concrétiser ce projet à court terme, et 14 % l'envisagent sur le long terme.

Des obstacles subsistent pourtant : 8 % des Français craignent de ne jamais disposer des moyens financiers nécessaires et 11 % n'éprouvent aucun intérêt pour la propriété immobilière. Lire aussi - Comment devenir propriétaire sans apport personnel ?

 

2025 : une année propice à l'investissement immobilier ?

 

Après une année 2024 marquée par des tensions sur le marché immobilier, les perspectives pour 2025 s'annoncent plus favorables. Une baisse attendue des taux d'intérêt, un pouvoir d'achat en hausse et une diminution des prix des biens pourraient encourager les transactions. Dans ce contexte, 49 % des sondés projettent d'investir dans l'immobilier en 2025, tandis que 18 % restent indécis. Ces chiffres témoignent d'une reprise possible, portée par une confiance renouvelée des ménages, malgré les incertitudes politiques.

 

Des envies d'achat variées mais ancrées dans le concret

 

Lorsqu'il s'agit de définir leurs aspirations immobilières, les Français se montrent pragmatiques :
- 42 % rêvent d'une maison en tant que résidence principale,
- 37 % préfèrent un appartement,
- et 35 % souhaitent une maison comme résidence secondaire.
La location séduit également : 29 % envisagent d'acheter un appartement pour le louer, et 23 % rêvent d'investir dans une maison à louer. Ces données confirment l'attractivité de l'immobilier en tant que valeur refuge et source de revenus complémentaires.

 

La campagne en tête des lieux rêvés

 

Les choix géographiques des Français traduisent des aspirations à une qualité de vie apaisante :
- 41 % rêvent de posséder un bien à la campagne,
- 23 % privilégient la montagne,
- 19 % optent pour une vue sur la mer, tandis que seulement 12 % choisissent la ville.
Certains ont même le rêve d'acheter un bien sur une île. Des choix qui sont le reflet d'un besoin de se reconnecter avec la nature et de fuir les contraintes urbaines, tendances déjà observées depuis la pandémie de Covid-19. Découvrir également - Acquérir une résidence secondaire : mode d'emploi pour réduire les frais

 

Des freins persistants à surmonter

 

Malgré leur engouement, les Français identifient toujours, dans cette enquête, plusieurs obstacles à l'investissement immobilier :
- le prix des biens (58 %),
- les taux de crédit élevés (53 %),
- et le manque de moyens financiers (52 %) figurent parmi les principaux freins.
Des préoccupations secondaires incluent les frais annexes (31 %) et les coûts liés aux travaux de rénovation (19 %). Ces difficultés soulignent l'importance d'un environnement économique stable et de politiques favorisant l'accession à la propriété.
Pour une majorité de Français, devenir propriétaire reste une décision motivée par des considérations familiales : 52 % y voient un acte dédié à l'avenir de leurs enfants, tandis que 25 % souhaitent en faire bénéficier leurs proches. A l'inverse, seulement 21 % considèrent cette démarche comme un projet purement personnel. Ces résultats traduisent une vision de l'immobilier comme un levier de transmission patrimoniale et de sécurité.
Alors que 2025 approche, ce sondage montre que l'immobilier reste au coeur des projets et des rêves des Français, malgré les enjeux économiques et politiques du moment. Qu'il s'agisse de concrétiser un rêve de campagne, d'acquérir un bien locatif ou d'investir pour les générations futures, la pierre conserve toute son attractivité. Reste à savoir si les conditions du marché permettront à ces aspirations de devenir réalité en 2025.