Après plusieurs mois de stabilité voire de recul, les prix des logements repartent à la hausse. C'est désormais officiel : selon les dernières données publiées par l'Insee pour le premier trimestre 2025, le marché résidentiel français, tous segments confondus, enregistre une croissance des prix de 1 % par rapport au trimestre précédent. Une tendance anticipée par Trouver-un-logement-neuf.com dans ses récents baromètres de prix, qui annonçait déjà la fin de la parenthèse baissière. Les chiffres de l'Insee viennent désormais confirmer ce retournement.

Une hausse généralisée, tirée par le logement neuf

L'indice des prix des logements (corrigé des variations saisonnières) en France métropolitaine affiche une hausse de 1 % au premier trimestre 2025, après deux trimestres de quasi-stagnation. Ce rebond concerne aussi bien le neuf que l'ancien. Mais c'est le logement neuf qui tire le marché : ses prix progressent de + 1,1 % sur trois mois, après une hausse déjà amorcée au quatrième trimestre 2024 : + 0,4 %. L'ancien n'est pas en reste avec une évolution similaire de + 1 %, mais qui succède à une période de stabilité.

Prix des appartements neufs et anciens : un changement de cap sur un an

Le véritable signal de retournement se confirme sur les tendances annuelles. Après six trimestres consécutifs de baisse en glissement annuel, les prix des logements retrouvent le chemin de la hausse : + 0,6 % au premier trimestre 2025, contre - 1,9 % trois mois plus tôt. 
Là encore, le logement neuf affiche une dynamique nettement plus vigoureuse, avec une augmentation annuelle de + 2 % (contre + 0,5 % fin 2024), tandis que l'ancien enregistre un modeste + 0,4 %, mais qui marque tout de même une nette amélioration par rapport à la chute de -  2,2 % observée fin 2024.
Ces données confirment ce que les professionnels du secteur, notamment Trouver-un-logement-neuf.com, ont observé dès le mois de mars : le cycle baissier est terminé. Plusieurs facteurs expliquent cette reprise, à commencer par une forme de réajustement du marché après une période de blocage liée à la hausse des taux d'intérêt et au durcissement des conditions d'octroi de crédit.

Reprise de la demande et rareté de l'offre de programmes neufs

Le marché du neuf, bien qu'ayant souffert de la baisse de la production ces derniers mois, pourrait bénéficier d'un contexte de rareté de l'offre en cas de retour de la demande. Les mises en chantier sont en berne, les permis de construire reculent et l'offre commerciale diminue. Dans le même temps, un nouveau seuil réglementaire s'impose aux derniers programmes commercialisés : la RE 2025, faisant grimper le coût de construction. Résultat : les prix se tendent à nouveau dans les zones où la demande reste forte, notamment dans les métropoles et leurs périphéries.
À cela s'ajoute un retour progressif des acheteurs d'abord dans l'ancien, motivés par une légère détente des taux d'emprunt et une meilleure lisibilité des politiques monétaires. Dans le neuf, les acquéreurs profitent encore de dispositifs incitatifs : PTZ 2025, TVA réduite en zones ANRU, LLI pour investir...

Les perspectives : vers une consolidation ?

Cette reprise des prix, certes modérée, pourrait marquer un tournant pour le marché résidentiel. Les professionnels de l'immobilier, qui avaient anticipé ce changement de tendance, se veulent toutefois prudents : la croissance reste mesurée et les disparités territoriales importantes. Néanmoins, le message est clair : les opportunités d'achat « au creux de la vague » s'amenuisent.
Dans ce contexte, les porteurs de projets immobiliers, qu'ils soient primo-accédants ou investisseurs, doivent désormais agir avec réactivité pour profiter de la valeur refuge qu'est l'immobilier.