Evolution contrastée des prix de l'immobilier en France en cet été 2023
Le marché de l'immobilier en France a connu des évolutions diverses en ce mois de juillet 2023, avec des tendances divergentes entre l'ancien et le neuf. Entre le recul des transactions dans l’immobilier ancien et la récente baisse des prix du neuf, voilà ce qu’il faut retenir de cet été 2023.

Le marché de l'immobilier en France a connu des évolutions diverses en ce mois de juillet 2023, avec des tendances divergentes entre l'ancien et le neuf. Entre le recul des transactions dans l’immobilier ancien et la récente baisse des prix du neuf, voilà ce qu’il faut retenir de cet été 2023.
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Si le marché de l'ancien s'enfonce dans la récession avec un nouveau recul des ventes, les prix des logements neufs connaissent un repli persistant, d'après les derniers chiffres issus du baromètre iad des prix de l'immobilier d'une quinzaine d'acteurs comme les promoteurs BNP Paribas Immobilier et Sogeprom.
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Paradoxale reprise des prix de l'ancien
Dans l'ancien, on observe une paradoxale embellie de printemps des prix des logements. Le prix du mètre carré signé en France dans l'ancien atteint 3 375 €, soit une hausse de 0,7 % au cours des trois derniers mois. Pourtant, cette apparente reprise des prix masque une réalité plus sombre : le marché de l'ancien s'enfonce dans la récession avec des transactions en baisse de 10,6 % sur un an, et même de 27.2 % comparé au premier semestre 2019, avant la crise sanitaire et la mise en oeuvre du rationnement du crédit immobilier par la Banque de France. Cette baisse des ventes se poursuit depuis l'année précédente, où le marché de l'ancien avait déjà reculé de 9,2 % en 2022. Les ventes qui chutent de 22,2 % entre mai et juin accentuent cette tendance, alors que le printemps de l'immobilier est habituellement propice à l'achat.
Moins de pression sur les prix des appartements neufs
En parallèle, selon Michel Mouillart, professeur d'économie et porte-parole de ce baromètre LPI, les tensions s'allègent sur les prix des logements neufs, qui connaissent un recul de 0,8 %, à 4 616 €/m². Cette baisse persiste pour le quatrième mois consécutif, malgré la pression sur les coûts de construction et les contraintes environnementales qui pèsent sur le niveau de l'offre nouvelle. Cela s'explique aussi en partie par le blocage du marché de la revente de logements anciens, qui affecte particulièrement les ventes des promoteurs de logements neufs. Les prix des appartements neufs enregistrent la plus forte baisse, avec une chute de 2,1 % sur trois mois, à 5 304 €/m², restant en augmentation de + 3,9 % sur un an. Malgré une légère correction sur les trois derniers mois, les prix des maisons enregistrent encore une très forte progression sur un an : + 9,3 %, à 2 807 €/m². Néanmoins, la tendance des prix des maisons montre des signes de ralentissement, avec une probabilité accrue d'une diminution des prix à terme. La dégradation des principales caractéristiques du PTZ, prêt à taux zéro, amplifie l'effondrement des ventes des constructeurs de maisons individuelles et contribue largement à cette évolution, analyse-t-on dans ce baromètre.